Je viens de recevoir les résultats de mon essai de sol sur la parcelle n°13 du chemin de la givronde et je souhaiterai avoir votre avis.
Voici:
DISCUSSION RAPPORT N° 10‐06‐BI8M.
1. Nappe aquifère
La valeur indiquée se rapporte au niveau de la nappe phréatique mesuré dans le trou de
sondage, immédiatement après avoir enlevé les tubes de sondage.
Cette indication n'est donnée qu'à titre indicatif.
Le niveau réel de la nappe phréatique peut fortement varier dans les deux sens par rapport à
la valeur indiquée.
Les raisons principales en sont:
1. L'enlèvement des tubes de sondage peut provoquer un rétrécissement du trou de
sondage. La couche supérieure peut être saturée d'eau de pluie qui percole vers la
nappe phréatique située plus bas. Lorsque à certains endroits la couche supérieure est
suffisamment perméable, l'eau coule vers le trou de sondage et se rassemble au‐dessus
du rétrécissement.
2. Dans des terrains peu perméables, le phénomène inverse peut se produire. Lors du
sondage, un trou à grande profondeur a été fait. Le peu d'eau qui s'écoule lentement
vers le trou de sondage disparaît dans la profondeur et remplit d'abord le trou de
sondage.
Dans les terrains peu perméables, cela peut durer des jours et même des mois avant
qu'un nouvel équilibre soit atteint.
Une bonne définition de la nappe phréatique n'est possible que lorsque l'on installe un
piézomètre.
Pour les mêmes raisons que citées sous le point 2, cela peut durer longtemps avant qu'un
nouvel équilibre soit atteint. Rappelons le fait que le niveau de la nappe phréatique varie en
fonction des saisons. En général, le niveau le plus élevé est atteint vers le 15 avril et le plus
bas vers le 15 octobre.
Les niveaux sont indiqués par rapport au niveau du terrain à l'endroit de l'essai.
Essai 1 : De l'eau à 5.00 m.
Essai 2 : De l'eau à 5.00 m.
Essai 3 : De l'eau à 5.00 m.
2. Nature du terrain
La nature du terrain donnée à partir de la pénétration n'a qu'une valeur indicative.
Nous nous basons sur les résidus de terre observés sur les tubes de sondage et sur une
certaine interprétation des résultats de sondage.
Puisque plusieurs tubes de sondage ont parcouru différentes couches, il y a un mélange de
particules de terre ce qui rend l'interprétation exacte difficile, sinon impossible.
Cette incertitude peut être contournée en exécutant un forage de reconnaissance.
0.00 m – 0.30 m : couche superficielle.
0.30 m – 1.20 m : limon et sable, peut‐être un sol remanié.
1.20 m – 3.00 m : limon.
3.00 m – 5.00 m : du limon sableux.
5.00 m – 7.00 m : de l'argile et de l'argile molle.
7.00 m – 8.50 m : de l'argile sableuse.
8.50 m – 10.00 à 11.00 m : de l'argile.
10.00 à 11.00 m – 12.00 à 13.00 m : sable bien compacté ou débris rocheux et localement
de l'argile et de l'argile sableuse.
3. Caractéristiques des mesures et du terrain
L'emplacement exact des points de sondage se trouve sur le plan (annexe, dernière page).
Le point nous servant de référence pour les niveaux (Niveau 0.00) est indiqué sur le plan.
A une profondeur d'environ 5.50 m jusqu'à une profondeur de 6.50 m en dessous du terrain
naturel, on rencontre une couche trop faible et compressible. En plus, le terrain est quelque
peu irrégulier et hétérogène. Cependant la capacité portante du terrain est moyenne à
bonne de sorte que l'on peut appliquer une fondation à faible profondeur.
4. Systèmes de fondations indiqués ou à considérer
En tenant compte des remarques sur les caractéristiques du terrain et du sol (paragraphe 3),
les différents systèmes de fondation suivants sont possibles.
Le choix est fonction du type de bâtiment et des modes de construction de la
superstructure.
4.1 Semelle rigidifiée
Avec une assise en dessous de la barrière du gel on conseille pour une semelle filante de
limiter la charge à 0.90 kg/cm².
De plus nous conseillons d'exécuter la fondation au moyen de béton de bonne qualité
(C25/30) et avec une hauteur minimale de 0.60 m.
La hauteur demandée (0.60 m) peut éventuellement être réduite à une hauteur habituelle
de fondation moyennant la mise en place d'armatures dans la fondation (par exemple un
treillis plié). Le type d'armature dépend des moments fléchissants.
Dans le cas de charges réparties de manière peu homogène nous conseillons d'ajouter une
légère armature. Cette dernière peut être constituée d'un treillis, replié sous forme
rectangulaire ou un double treillis formé en L, (au dessus et en dessous).
4.2 Semelle filante
On peut encore travailler avec des semelles filantes avec une assise au niveau ‐1.20 m (par
rapport au niveau 0.00), pour lesquelles on accepte une charge égale à 1.30 kg/cm².
Une assise à cette profondeur peut amener certaines difficultés lors de la réalisation des
travaux. Pour une exécution pratique, on peut creuser jusqu'à une profondeur de ‐1.20 m
(par rapport au niveau 0.00). On remplit immédiatement l'excavation de sable stabilisé et
compacté jusqu'à la barrière de gel. Cette substitution doit être réalisée par couches de
maximum 0.30 m d'épaisseur, chacune étant compactée. La semelle filante légèrement
armée repose sur cette couche. On tolère une charge de 1.30 kg/cm², mais le poids de sable
doit être compris, ce qui diminue la charge utile.
Pour des semelles plus larges que 0.70 m, cette solution n'est plus valable parce que les
couches profondes seront trop influencées.
Remarque :
Vu l’hétérogénéité de la couche supérieure (alternance fréquente de couches aux
résistances faibles et fortes) jusqu'à une profondeur d'environ 1.20 m nous soupçonnons la
présence locale de matériaux remblayés ou remaniés. Ce remaniement peut
éventuellement être dû à des travaux de nivellation. Cette situation peut être une formation
naturelle de sol. La présence de ce remblai et la profondeur (l'interface entre le remblai et
les sols in situ) ne peuvent être confirmées avec certitude que par un contrôle visuel durant
la réalisation des travaux, par quelques forages de reconnaissance, ou par une recherche
historique sur le terrain.
Un matériau remblayé peut donner lieu par des affaissements ou des points durs, à des
tassements importants et brusques, globaux et/ou différentiels.
Si un contrôle visuel ou une recherche montrait un remblai de mauvaise qualité, nous
conseillons de le substituer et de le remplacer par un sable bien compacté, ou de choisir un
niveau d'assise sous ce remaniement.
J'aimerais bien t'aider, mais je n'y connais rien. La parcelle 13 est clairement située dans un point bas, mais la maison en fond de jardin est encore plus bas. Faudrait peut-être leur demander s'ils ont des caves (et de l'eau dedans ?)...
Vu qu'ils recommendent des semelles et pas un radier, je pense que tu t'en tires déjà pas mal...
@lex wrote:J'aimerais bien t'aider, mais je n'y connais rien. La parcelle 13 est clairement située dans un point bas, mais la maison en fond de jardin est encore plus bas. Faudrait peut-être leur demander s'ils ont des caves (et de l'eau dedans ?)...
Vu qu'ils recommendent des semelles et pas un radier, je pense que tu t'en tires déjà pas mal...
Bonjour,
Merci de ta réponse. Sais tu si d'autres candidats bâtisseurs ont trouvé de l'eau lors des essais?
D'autres personnes ont elles eu ce genre de conclusion et si oui que leur a t'ont conseillées?
Je n'y connais pas grand-chose mais j'ai retenu ceci:
* nappe phréatique à 5m de profondeur.
-> Ce n'est important que si il y a des caves qui elles se trouvent à 2m-2m50 sous le sol... pas de problème.
* "La capacité portante du terrain est moyenne à bonne ... une fondation à faible profondeur."
-> la structure du terrain est bonne...
* "Vu l’hétérogénéité de la couche supérieure ... jusqu'à une profondeur d'environ 1.20 m ... de matériaux remblayés ou remaniés."
-> La société du sondage ne se mouille pas trop, il faudra peut-être des fondations à
1.2m de profondeur si il y a trop de remblais. Le problème c'est que le saurez pas avant de creuser...
Nous avions hésité pour le lot 13, mais le remblai + le fossé au fond nous ont fait hésiter...
Personnellement nous avons fait faire les essais de sol par un autre bureau d'études que SGS, pour être sûrs de l'indépendance des résultats. Et les conclusions étaient + claires, selon que nous voulions une cave ou pas, etc.
Comme stipulé plus haut, c'est en creusant qu'on sait à quoi s'en tenir. Sinon, notre architecte collabore avec un ingénieur et c'est lui qui le conseille dans le type de fondation à faire, selon l'essai de sol. Avez-vous déjà un architecte, cela peut vous être utile?
Il y a aussi des ingénieurs de stabilité mais bon, cela signifie payer une deuxième fois... Ou alors vous prévoyez un petit budget en plus "au cas où" qui sinon vous servira à faire une belle cuisine. Certains ont eu la blague sur d'autres lots.
Valérie
PS : mon message d'accueil n'étant apparemment pas passé dans l'autre forum "Petits nouveaux", j'en profite pour vous souhaiter la bienvenue ici. Mon mari étant Breton également, il est ravi de savoir qu'il y aura d'autres Breizh dans le lotissement
Nous avons eu le rapport d'essai de sol de SGS en partant de l'idée que nous allons construire des caves.
Ils proposent soit des semelles filantes, soit un radier complet !
Dans les deux cas, les tassements sont conformes aux normes de sécurité admises mais sont nettement meilleurs (proches de zéro) avec le radier.
J'ai eu eu peur en voyant ça mais quand je lis les rapports des autres, j'ai l'impression que c'est bon... Mon rapport est vraiment pauvre en informations négatives également. On va voir ce que dit l'architecte ce weekend...
Si tu veux mon avis, si tu as des caves, fais un radier! Les raisons sont simples (ma vision):
- Il s'agit ici de la stabilité de ton bâtiment ==> Ca serait dommage d'avoir des grosses fissures dans ton plafonnage (ou pire, dans tes murs même) parce que ta maison a bougé
- Si tu fais des caves, tu souhaiteras de toute façon exploiter ces caves. Tu voudras donc au minimum une chape de béton pour ne pas marcher sur de la terre. Si tu fais un radier, tu auras dès le départ une surface plus ou moins plate pour pouvoir directement carler ou rajouter une petite chape de finition qui ne te reviendra pas trop cher.
- le surcoût n'est pas exceptionnel. En tout cas, pour mon chantier (caves également sur l'ensemble du bâtiment), l'architecte avait planifié des semelles et au vu du trou il a demandé un radier complet. Différence de prix payée : 0 Eur (et oui, on a sans doute eu de la chance mais on pas débourser un euro en plus dans notre cas).
Donc, mon avis (qui n'engage que moi vu que chacun fait ce qu'il veut) : radier
PS : je pars du principe que c'est une construction traditionnelle et non une ossature bois, car dans le cas, je reverrais mon jugement...
Bien à toi
Pour la stabilité du bâtiment, je suis d'accord qu'un radier serait mieux, par contre pour ce qui relève du sûrcout éventuel... Il faudra en discuter avec l'architecte et ingénieur en stabilité mais je ne comprend pas bien comment tu t'en sors avec un radier complet sans sûrcout... y a quelque chose qui doit m'échapper...